Quel vététiste
n’a jamais eu une carte entre les mains pour élaborer ou
effectuer un parcours dans une zone inconnue ? Sans elle, impossible
de sortir des sentiers balisés. L’orientation permet à chacun de
trouver sa route pour arriver à une destination déterminée.
Pratiquée en Compétition ou en loisirs, la course d’orientation
à VTT consiste à rallier au plus vite des points de contrôle
(balises) représentés sur une carte et matérialisés sur le
terrain.
La carte est un élément
central de cette discipline, car c’est elle qui fournit toutes les
informations du pilote pour qu’il choisisse l’itinéraire
optimal, en fonction du dénivelé ou de la cyclabilité des chemins
à emprunter. Les traditionnelles cartes IGN ne sont pas assez précises,
ni assez lisibles pour de tels exercices et des cartes spécifiques
ont été créées dans ce but.
C’est la Fédération Française
de Course d’Orientation qui régit cette discipline. La première
compétition nationale a été organisée en 1994 et depuis, on a pu
constater un développement régulier à la fois du nombre de
participants et du niveau de pratique. Les premiers championnats du
Monde ont été organisés en France en 2002. L’équipe de France
a toujours figuré parmi les meilleures.
La carte d’Orientation à VTT : Initialement, la course
d’orientation à VTT se pratiquait sur carte IGN, notamment dans
le cadre de raids multi-sports. Mais les imprécisions de ce type de
carte ne permettent pas toujours une orientation
efficace. Pour proposer des parcours plus intéressants et
plus difficiles, un type de carte spécifique a été créé. Ainsi,
une échelle adaptée (1/10000, 1/15000, 1/20000), une symbolisation
spécifique donnant des informations sur la taille et la cyclabilité
des chemins, offrent des possibilités d’orientation plus fine et
plus technique.
Une norme mondiale Isom 2000 (http://www.welcome.to/isom)
sert de référence pour l’établissement de ces cartes.
Voici un extrait de la carte « Les Trois Fontaines »
et la légende de cette dernière :
Le
matériel :Pour faire de l’orientation à VTT, il
faut logiquement un VTT robuste et en bon état. Ensuite deux éléments
spécifiques sont indispensables : le porte-carte et la puce de
contrôle SportIdent. En général, on peut louer ces accessoires
auprès des organisateurs d’entraînements ou de compétitions.
Le porte-carte : Il
permet de disposer la carte sur le guidon. Elle est ainsi facilement
accessible, sans gêner le pilotage. Les coureurs expérimentés
peuvent même lire la carte tout en roulant. On le trouve facilement
chez les spécialistes ou en vente sur internet. Le plus souvent, le
porte-carte est muni d’un plateau rotatif pour pouvoir orienter la
carte.
Le
SportIdent : Logeant une puce électronique, ce petit
doigt en plastique peut communiquer avec des boîtiers disposés au
niveau des points de contrôle. Il permet de vérifier qu’un
concurrent a effectué la totalité de son parcours. De plus, il
offre un chronométrage précis en donnant les temps intermédiaires
(entre deux points de contrôle consécutifs) et le temps total.
Il doit être fixé au vélo soit par l’intermédiaire
d’un enrouleur (type porte forfait pour remontées mécaniques) ou
d’un élastique.
Venez
tenter l’expérience ! N’hésitez pas à consulter le
calendrier des épreuves pour trouver une organisation proche de
chez vous et à vous renseigner auprès des clubs de votre région.
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